J’avais commencé à lire un livre emprunté à la bibliothèque de la cité universitaire où je résidais, au début de mes études. Il concernait des « histoires extraordinaires ». J’avais alors « accroché » avec la première histoire « Murée vive », assez courte, au point de la recopier dans un petit carnet, car on était loin de la technologie actuelle: photocopies, ordinateur… Occupée ensuite rapidement par mes études, j’avais rendu le livre avant de l’avoir terminé.
Longtemps après la fin de mes études, j’ai retrouvé ce petit carnet. Mais je n’avais noté ni le nom de l’auteur, ni l’éditeur, seulement « Histoires extraordinaires ». J’ai voulu alors retrouver ce livre et en terminer la lecture. J’ai essayé de recontacter la résidence universitaire pour en avoir le titre, mais il n’y avait plus trace de ce livre. J’ai recherché sur Internet « Histoires extraordinaires » et ensuite à partir des noms présents dans l’histoire: Vicomte de Rabasteins , Baron des Adrets, château de Monségur, Lucie de Pracontal… mais en vain. J’ai effectué de longues recherches infructueuses dans des rayonnages de livres, mais c’est grâce à la vulgarisation d’internet et notamment le site des collections numérisées de la BNF (Gallica) que j’ai enfin retrouvé le titre: « Histoires étranges qui sont arrivées » de G. Lenotre . Ce livre traite de neuf histoires dont celle de « la Bête du Gévaudan », de « L’inventeur du voyage à pied »….
Un cousin récemment me parlait des mes talents de conteuse lorsque nous étions enfants. Il est vrai que cette histoire de jeune fille, disparue le jour de son mariage alors qu’ils jouaient tous à la cachette dans un château, était passionnante à raconter le soir autour du feu. Je ne vais pas conter cette histoire, je la laisse découvrir aux lecteurs amateurs de ce style de lecture…
Je ne sais pas si mon goût pour « les vieilles pierres » vient de là, les châteaux en Écosse et leurs légendes, mais aussi d’autres châteaux et leurs passages secrets dont des guides ouvrent des portes pour en montrer l’accès. Ceci éveille l’imaginaire avec ce « jeu de la cachette » en ces lieux.
Je termine par cette dédicace de G Lenotre au début de son livre:
Lien vers le pdf de :« Murée vive »