« Le mystère de La Joconde révélé »

La Joconde - Musée du Louvre

Je me suis déjà penchée sur « La Joconde«  notamment comme source d’inspiration pour beaucoup de monde et son pouvoir attractif dans l’Art. Il suffit de voir au Musée du Louvre l’affluence des gens massés devant ce portrait le plus célèbre du monde.

Arte a présenté un documentaire passionnant de Dan Leese, avec le critique d’Art Andrew Graham-Dixon (historien de l’Art britannique), sur « les deux visages de la Joconde ». Pourquoi une telle fascination exercée par ce tableau depuis des siècles? Car La  Joconde ne cesse d’intriguer le monde de la peinture avec son sourire énigmatique et avec le questionnement quant à son origine et à l’existence d’autres versions de ce tableau.

Est-ce que Léonard de Vinci a  vraiment peint Lisa Gherardini, l’épouse d’un riche marchand d’étoffes florentin Francesco Del Giocondo? C’est ainsi qu’en remontant le temps grâce aux archives de la ville de Florence, on apprend que ce marchand était voisin et en affaire avec le père de Léonard de Vinci (notaire important et influent) et qu’il aurait commandé ce portrait au peintre. Giorgio Vasari (fondateur de l’histoire de l’Art de la Renaissance) a décrit « des sourcils joliment dessinés » alors que La Joconde n’en a pas. Il a écrit  » qu’elle est si miraculeusement ressemblante qu’elle semble faite de chair et non de peinture ».  Agostino Vespucci (greffier florentin) aurait identifié en 1503 le personnage de la Joconde comme Lisa Del Giocondo (d’après une annotation retrouvée dans une édition de Cicéron lui ayant appartenu qui se trouve à Heidelberg dans la bibliothèque de l’université ). Mais la peinture ne serait jamais parvenue à son commanditaire.

Antonio de Béatis (chanoine, personnalité italienne), à la Renaissance, a affirmé que le commanditaire de ce tableau serait Julien de Médicis un noble mécène qui aurait vu ce tableau en 1517 et aurait commandé un tableau en mémoire de l’une de ses maitresses, Pacifica Brandani mère d’un fils illégitime, décédée en couche. Le portrait serait donc posthume et idéalisé. Existe-t-il alors deux modèles et plusieurs versions?

La Joconde dite d'Isleworth - source Wikimédia

C’est ainsi que Andrew Graham-Dixon est allé à la recherche des copies de La Joconde. A Singapour il retrouve « La Joconde dite d’Isleworth » qui apparait beaucoup plus  jeune plus souriante avec « un sourire taquin » selon le narrateur, inachevée et serait antérieure au tableau du Musée du Louvre, mais reste controversée comme être peinte par Léonard de Vinci.

Les deux "Joconde" -Louvre, Isleworth- source Le Monde

Raphaël - Esquisse de La Joconde - Musée du Louvre

Elle ressemble à une esquisse au crayon réalisée par Raphaël à Florence en 1505, mais le doute persiste.

La Joconde - Saint Petersbourg - source Arte

A Saint Pétersbourg il découvre une autre version dans des anciens bâtiments du KGB  qu’un riche collectionneur d’Art aurait acheté à une famille américaine. La Joconde apparait « plus distante et énigmatique ». Elle ressemble à celle du Louvre, mais une sous-couche rouge et des tests chimiques prouvent qu’elle ne date pas de l’époque de Léonard de Vinci. D’après les pigments elle aurait été peinte entre 1620-1680 et sans doute en France. En fait il existe une dizaine de copies, voire plus. Mais où est le portrait décrit par Vasari  et esquissé par Raphaël?

Les deux "Joconde" - Louvre, Pascal Cotte - source maxisciences

Pascal Cotte - photo numérique reconstituée - source Arte

C’est à Paris que se dévoile le mystère grâce à un ingénieur français Pascal Cotte expert en œuvres d’Art et sa caméra multispectrale. Celle-ci permet de pénétrer dans les différentes couches picturales du tableau, de voir les moindres détails et ainsi de révéler les secrets des tableaux (comme ceux de Rembrandt, Picasso, Rubens…). C’est ainsi que Pascal Cotte a déjà mis en évidence dans « La Dame à l’Hermine » de Léonard de Vinci les versions antérieures, cachées sous sa surface, car Léonard de Vinci élaborait ses tableaux couche après couche. Pascal Cotte  nous fait alors découvrir ce qui apparait être le vrai visage de Mona Lisa. Sa caméra multispectrale émet 13 lumières de couleur différente projetées sur un tableau, chacune pénétrant à une profondeur variable. C’est ainsi que des millions de données, révélant les différentes couches du tableau, sont enregistrées puis traitées. On voit alors apparaitre qu’au premier stade d’ébauche, tête, main et nez étaient plus gros. Ensuite cette caméra révèle des épingles à cheveux et un diadème qui aurait été gommé par la suite. Puis 2 croix apparaissent, tracées au niveau des pupilles, mais regardant dans une direction légèrement tournée vers la droite.

Pascal Cotte - Relevé de croix avec caméra multispectrale - source Arte

Des sourcils et une petite bouche complètent cette figure. C’est à partir de là qu’une photo numérique de très haute définition a pu être reconstituée et correspond à la description de Vasari  et à l’esquisse de Raphaël. Une spécialiste des costumes et coiffures de cette époque de la Renaissance italienne confirme que c’est bien le portrait d’une riche florentine du début du XIVème siècle.

Ainsi Pascal Cotte a trouvé sous le portrait achevé de La Joconde la première version de Lisa, l’épouse du commerçant.  La Joconde telle qu’elle apparait au Louvre, représente une femme idéalisée voire un portrait posthume. En fait Léonard de Vinci a gardé La Joconde et ne l’a jamais donnée à ses commanditaires. Il l’a cachée aux yeux du monde, mais maintenant elle est mondialement connue avec son sourire énigmatique qui a fait couler tellement d’encre!!!. Je termine par cette pensée du narrateur « En fin de compte notre destin c’est de traverser la vie aussi fugacement que le sourire passe sur un visage humain »…

Le pouvoir d’attraction de l’Art

Montpezat

Montpezat

Alors que j’étais chez Emmaüs mon regard s’est porté sur un tableau attiré comme par une sorte d’aimant. Je me suis rapprochée pour détailler ce tableau. Je me suis donc penchée sur cette question:

pourquoi tant d’attrait porté à ce tableau? Était-ce le choix du thème, la technique de peinture (l’aquarelle), le choix des couleurs, ou simplement un ensemble? Mon imaginaire m’a sans doute transportée vers un autre siècle, avec ce questionnement: qui était ce couple?

Qui a été le commanditaire? Le mystère demeure aussi  quant à la biographie du peintre Montpezat (Henri d’Annecy Comte de Montpezat?) malgré mes recherches.

Montpezat

 

J’avais déjà acquis des dessins de cygnes sans doute là aussi aiguillonnée par mon imaginaire et mon attirance pour les légendes.

Peintures-cygnes

 

 

Peintures-cygnes

 

Berlin - l'Île des morts - 3ème version - 1883

J’ai déjà ressenti une fascination pour des tableaux comme « l’île des morts » de Böcklin et dans mes recherches j’ai constaté que ce tableau avait impressionné et inspiré beaucoup de monde.

 

 

Pourquoi « La Joconde » attire tant les foules? Est-ce la notoriété ou simplement le sourire énigmatique de Mona Lisa? Que ressentent les amateurs de « Modigliani » ou ceux de « Michel-Ange » (notamment dans la chapelle Sixtine)? Certains s’attarderont devant des tableaux des préraphaélites ou des impressionnistes, un « Picasso » ou un « Dali », des fresques de Pompéi ou des mosaïques…. Les choix artistiques sont tellement vastes qu’il est difficile de  chercher toutes les raisons quant au choix de ce qu’on aime ou pas, car ce n’est parfois qu’une émotion ressentie.

Alors que nous visitions un musée en Suisse, nous avons  vu un groupe de gens assis sur des chaises et leur conférencière debout face à un grand tableau  de couleur blanc cassé uniformément, sans aucune autre expression de couleur, sans le moindre graphisme. Je suis vraiment restée perplexe. Que pouvait-on apprécier d’une telle peinture? Nous avons continué notre parcours dans ce musée et sommes revenus à ce tableau, et tout ce petit monde était encore là!!! Vraiment je n’ai  été ni une « amatrice éclairée », ni une admiratrice mais  je suis plutôt restée incrédule.

Les trois questions Jon Muth

 

J’ai demandé aux amateurs de BD parmi mes proches ce qu’ils retiennent dans leur choix; c’est à la fois le graphisme et l’histoire. Je ne suis pas amatrice de BD mais j’admire ces artistes qui embarquent leurs lecteurs dans leur univers accordant dessins et scénarios. C’est en fait ce qui m’a attirée dans mon livre préféré pour les enfants  « Les trois questions » de Jon Muth qui allie la légèreté de l’aquarelle et un texte inspiré d’une nouvelle de Tolstoï.

Je suis très sensibilisée par ces riches collectionneurs d’Art qui à un moment donné cèdent leur collection à un Musée afin que tout le monde puisse en jouir. L’Art est universel et à chacun d’y trouver ce qui l’intéresse. Ainsi qu’une œuvre d’Art peut fasciner, de même une photo peut captiver et éblouir. La prise de photos s’est banalisée, mais la capture de la photo « exceptionnelle et fascinante » nécessite non seulement la maîtrise technique mais aussi le regard, comme celui du peintre, du sculpteur, du dessinateur… pour transmettre un émotion ou une atmosphère  qui interpelle.

Une malle tournée vers le passé

BSE - CPAM-PARIS

J’ai ouvert une malle où étaient stockés des dessins. J’ai redécouvert des images accrochées dans ma mémoire. C’est ainsi que des tranches de passé ont ressurgi, avec ce sentiment du plaisir à  réaliser des dessins et peintures  pour des objectifs ou projets au travail. Beaucoup de dessins n’ont pas été retenus, mais c’était agréable de mettre l’imaginaire en action en conservant une certaine âme d’enfant.

BSE - CPAM-PARIS

Un projet d’affiches pour une alimentation variée et équilibrée avait été initié par des puéricultrices dans le centre des bilans de santé de l’enfant (où je travaillais entre autre). Les 1ers lutins ont vu le jour (esquisses puis dessins retenus) bien avant « Le parcours de santé des lutins ».

BSE - CPAM-PARIS

 

 

 

Voici un  aperçu de la maquette initiale et une partie de l’affiche:

 

Puis des dessins ont été esquissés ou ébauchés en fonction des spécialités médicales (puéricultrice, pédiatre, ohtalmo., stomato., ORL…) mais non concrétisés en l’état; c’est le parcours de lutins qui a été retenu ultérieurement.

 

 

De même pour une association c’était une demande de logo avec une rose trémière et un enfant mais dessin pas assez stylisé donc non retenu.

 

 

Par contre des dessins ont été demandés par des collègues  pour accompagner des départs (en retraite ou autre).

 

Vaccination- Mairie de Tremblay-en-France

Je termine par cette affiche faite à la demande d’une infirmière, dans un autre centre de santé, pour le service de vaccinations.

Avoir pu allier ainsi travail et hobby a été vraiment agréable surtout en partenariat avec des collègues où les échanges étaient très enrichissants et productifs.  Il est des contraintes financières qui maintenant remettent en question la prévention et j’ai vu ce secteur non pas tourné vers l’avenir mais vers le passé… Je referme donc cette malle, un peu triste, mais maintenant retraitée, avec ce sentiment d’avoir vécu certains moments privilégiés au travail.

Fascination pour un tableau mythique

Catagogue d'exposition- Musée d'Orsay

Hommage à l'Île des morts-Musée Bossuet-Meaux

Pour illustrer cette période de la Toussaint,  je me  suis orientée vers Arnold Böcklin, artiste suisse du XIXème siècle (peintre, dessinateur, graphiste et sculpteur) surtout connu pour sa peinture  « l’Île des morts »  (« die Toteninsel »). En fait il a peint 5 tableaux de 1880 à 1886  qui ont fasciné le monde, et ont inspiré l’imaginaire de beaucoup d’artistes, peintres, dessinateurs, illustrateurs, auteurs, cinéastes, musiciens, poètes et ont été utilisé aussi dans des décors de théâtre ou d’opéra… Je ne vais pas détailler ici toute cette très longue  liste de travaux d’ordre graphique, écrit ou autre.. mais je vais restée centrée sur la peinture proprement dite.

Quatre tableaux sont conservés actuellement dans les musées de Bâle, New-York, Berlin, Leipzig, la 4ème version a disparu lors d’un bombardement à Rotterdam.

Rotterdam-L'Île des morts-4ème version-1884Rotterdam

Lors d’une exposition consacrée à ce peintre au Musée d’Orsay en octobre 2001, j’ai contemplé deux de ces grands tableaux situés l’un en face de l’autre. Vu le peu d’affluence le jour de ma visite j’ai pu me tenir entre ces deux tableaux, les comparer, et moi  aussi j’ai été captivée par cette atmosphère mélancolique mais calme qui s’en dégageait (mais que certains peuvent trouver morbide), car je ne connaissais ce tableau qu’au travers de reproductions. Ce qui m’a le plus impressionnée c’est de voir l’importante influence de ce tableau, car une autre exposition concomitante se tenait au Musée Bossuet à Meaux uniquement centrée sur ce thème: un hommage à « l’Île des morts » . J’ai été impressionnée de voir une production aussi variée de travaux inspirés de l’Île des morts, notamment avec  de grandes peintures (Pierre Peyrolle),

des tableaux surréalistes (C.Broutin, Y.Thomas, C.H Fournerie…)

mais aussi des pastels (Davood Emdadian),

Michael Sowa

un petit tableau désignée comme « la sixième version »   (Michael Sowa),

et beaucoup d’autres dessins, extraits de BD,   peintures de collections particulières, car cette exposition comprenait des œuvres d’une cinquantaine d’artistes (cf le livre présenté ci-dessus « Hommage à l’île des morts d’Arnold Böcklin » Somogy Editions d’Art).

 

Au départ A. Böcklin avait simplement peint une barque et un rameur.

New-York - Détail l'Île des morts - 2ème version - 1880Ce serait à la demande de la  commanditaire de la 2ème version (Marie Berna-Christ), ayant perdu son mari, qu’il aurait rajouté le cercueil et cette silhouette lumineuse blanche (présents  dans toutes les versions), qui frappent alors les esprits mais entraînent le spectateur calmement vers ce monde mystérieux, sombre et pathétique de l’au-delà (représenté par l’île et les cyprès). Il écrivit alors: « Vous pourrez vous plonger en rêveries dans le sombre monde des ombres jusqu’à sentir les alizés tièdes qui froncent le miroir de la mer, jusqu’à la peur de déranger ce silence solennel par la moindre parole ».  Cette  dame conservait ainsi le souvenir de son mari en le confiant à cette île et voulait sans doute trouver une aide pour mettre fin à son épreuve de deuil plus facilement.

La thématique de cette peinture s’apparente à la mythologie grecque avec Charon (« le rocher des enfers »),  fils d’Erèbe (les ténèbres) et de Nyx (la nuit). Moyennant une obole, il devait faire passer sur sa barque les âmes de morts (ombres errantes des défunts) vers leur dernière demeure (royaume d’Hadès, dieu des morts), sur le fleuve des enfers Achéron ou Styx.

Leipzig - Détail de l'Île des morts - 5ème version - 1886

En ajoutant ses initiales A.B. sur la tombe à l’extrême droite de l’île dans l’avancée rocheuse, à partir de la troisième version, Böcklin souhaitait-il être enterré un jour en un tel lieu pour y trouver repos et paix éternelle?

Certains ont essayer de situer géographiquement les lieux d’inspiration du peintre ( île d’Ischia en Italie, une île dans  la baie de Kotor vers le Monténégro,  l’îlot de Pontikonissi vers Corfou, San Vigilio sur le lac de Garde, le cimetière de San Michele à Venise etc…).

Ces tableaux vont continuer à faire couler encore beaucoup d’encre…

La vie en couleurs

Pastel

Quelle richesse actuellement dans le choix des couleurs pour le peintre, qu’il soit amateur ou professionnel, que ce soit dans le domaine artistique (graphistes, illustrateurs, coloristes, peintres…), ou dans la décoration, la rénovation… C’est un vaste domaine: peintures à l’eau ou à l’huile, peintures acryliques ou aquarelles, pigments naturels ou de synthèse, pastels, peintures à la chaux, encres… Le choix est très vaste et adapté en fonction des techniques et travaux réalisés. Nous avons maintenant une palette infinie de toutes les couleurs et de différentes textures, véritable aubaine actuellement pour combler l’imaginaire de tous les artistes. Je pense souvent aux grands peintres d’antan qui n’avaient pas tout notre matériel actuel et qui ont cependant réalisé des chefs-d’œuvre. Mais d’autres peintures se sont dégradées comme « la cène » de Léonard de Vinci faute de base protectrice.

J’ai abordé ce thème des couleurs dans des articles précédents, illustrés avec beaucoup de dessins, de peintures et de photos. Depuis longtemps je me passionne pour les couleurs,  que ce soit en voyage, au travail,  ou à la maison (devant mon chevalet ou avec des peintures de portes), dans mes carnets de voyages et de dessins. De même l’appareil photo permet de capter et immortaliser la beauté colorée et vivante qui nous entoure, changeante selon le temps et les saisons… quel outil fabuleux que nos ancêtres ne possédaient pas!

Nuancier-Aquarelle

Ma couleur préférée reste le bleu, plus particulièrement le bleu outremer. Il est le pigment du bleu Klein. Autrefois il était obtenu à partir du broyage d’une pierre le lapis-lazuli, il était alors rare et cher, très prisé jusqu’au XIXème siècle. Maintenant synthétique il se décline dans différentes nuances clair, foncé, nuance verte, violet d’outremer. Il existe bien d’autres bleus (cobalt, phtalo, de Prusse, manganèse, indigo…).

J’aime aussi les camaïeux, ces réalisations reposant sur les dégradés d’une même couleur. J’ai beaucoup utilisé aussi les couleurs « terre » (terre de Sienne, terre d’ombre brûlée et naturelle, ocres…).

Nuancier-crayons aquarelleJ’ai découvert un jour les crayons de couleur aquarellables pour les esquisses en voyage, car avec un petit pinceau  on a un certain « rendu aquarelle », avant de concrétiser un tableau final. De même les crayons pastel sont à découvrir et toute la gamme de crayons pour dessins et esquisses (sépia, sanguine, fusain, crayon graphite…).

 

 

 

Esquisse

 

Quel plaisir de « croquer » rapidement soit des gens à leur insu, concentrés sur leur lecture, ou en train de dormir… soit des modèles statues ou autres, dans des musées,  des jardins, des bâtisses… Mais n’importe quel sujet en pleine nature ou en ville peut aussi être intéressant pour  une esquisse rapide.

 

Longtemps après avoir fait mes premiers pas dans la peinture avec la gouache et la peinture à l’huile, je me suis tournée vers  l’encre, le pastel et  l’aquarelle. Le pastel sec, sous forme de bâtonnets composés de pigments minéraux ou organiques, offre toute une vaste gamme chromatique. Il a connu son âge d’or avec l’art du portrait au VIIIème siècle (M. Quentin de La Tour surnommé « le Prince des pastellistes » ). Beaucoup d’artistes ont adopté cette technique dans leur parcours artistique (comme E.Degas, Toulouse-Lautrec…). Les papiers pastels utilisés sont de différentes teintes,  choisis en fonction du sujet et du goût de l’artiste pour jouer avec les couleurs et faire ressortir les contrastes. Des estompes permettent d’étaler le pastel, ce qui pour certains dénature le pigment, mais ce que je trouve passionnant aussi c’est d’estomper au doigt, directement sur le papier, pour lier les couleurs et obtenir un certain flou.  Au final une fine couche de fixatif (comme de la laque) permet de fixer les pigments sur le support, ce que certains n’utilisent pas trouvant qu’il en atténue le rendu des couleurs.

Pastels-Lubéron

J’ai ainsi débuté sur des carnets de voyage malheureusement pour la plupart disparus dans une inondation.

 

J’ai continué quand j’ai repris l’étude du dessin avec le portrait.

 

 

 

Clown-pastel

Et il ne faut pas se prendre au sérieux!!!  Pour moi l’important est de prendre plaisir à concrétiser ses aspirations artistiques et de  faire partager ces petits moments de vie, dessinés, peints ou photographiés…